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Close Look : Gaz à effet de serre : quelles répercussions ?

il y a 2 ans

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Gaz à effet de serre : quelles répercussions ?

Les gaz à effet de serre, ou GES, ont fait l’objet d’intenses discussions lors de la récente Conférence sur le changement climatique des Nations Unies à Glasgow. Les avantages liés à leurs propriétés chauffantes sont reconnus, car sans eux, les températures sur Terre seraient glaciales. Ils deviennent néanmoins problématiques, car leur proportion s’accroît dans l’atmosphère. Nous analysons les principaux gaz qui les constituent et comment ils ont gagné leur réputation, bonne et mauvaise.

Les principaux composants de l’atmosphère terrestre sont l’azote (78 %) et l’oxygène (21 %). Le 1 % restant inclut des gaz qui peuvent absorber la chaleur du soleil et la refléter lorsqu’elle rebondit sur la surface de la Terre, en réchauffant ainsi la basse atmosphère, d’où leur appellation de gaz à « effet de serre ». Lorsqu'ils restent dans des proportions équilibrées, ils profitent à la Terre. Sans GES, la température moyenne serait de -18°C et non de 15°C, niveau qui nous permet de prospérer. Toutefois, à mesure que la proportion de GES augmente, de plus en plus de chaleur est réfléchie sur Terre et fait augmenter les températures ; un phénomène que nous connaissons sous le nom de «réchauffement climatique».

Le carbone, principalement sous la forme de molécules de dioxyde de carbone, joue le mauvais rôle. Il possède un fort pouvoir d’absorption et de réflexion de la chaleur du soleil. La quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a bondi de presque 50 % depuis la révolution industrielle, en raison des activités humaines comme la combustion des combustibles fossiles et la déforestation. Les niveaux de carbone sont maintenant déséquilibrés et lents à inverser, car ils restent présents dans l’atmosphère pendant plus de cent ans.

Le méthane est un GES encore plus puissant que le carbone. À ce titre, il a un potentiel d’effet de réchauffement supérieur sur la Terre, même s’il ne reste dans l’atmosphère que pendant une douzaine d’années. En outre, les molécules de méthane peuvent réagir avec l’ozone, en produisant plus de CO2 et de vapeur d’eau. Au cours de ce processus, le nombre de molécules d’ozone dans la stratosphère se réduit, en créant des trous dans notre écran protecteur contre les rayons de soleil.

Bien que cela puisse paraître surprenant, le plus gros pourcentage de l’effet de serre provient de la vapeur d’eau qui s’évapore de la surface de la Terre. Il se manifeste souvent la forme de nuages qui agissent comme un isolant thermique très efficace, en favorisant une hausse des températures au-dessous d’eux. Ce faisant, une plus grande quantité d’eau s’évapore, en créant une « boucle de réaction positive ». Cette réaction n’est pas aussi positive qu’il y paraît, car la vapeur d’eau amplifie les effets des autres GES, en amplifiant davantage la hausse des températures.

Comment le monde peut-il faire face à cette hausse des GES ? Le carbone est la principale cible des activistes climatiques, des entreprises et des gouvernements. Leur objectif est de réduire les émissions de carbone aussi vite que possible, en atteignant zéro émission nette d’ici le milieu du siècle et en limitant le réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Le Pacte climatique de Glasgow, en éliminant progressivement le charbon en tant que source d’énergie, s’oriente dans cette direction. Le développement des véhicules électriques et des sources d’énergies renouvelables ainsi qu’un engagement envers les forêts, sera essentiel pour limiter l’impact négatif des GES.

 

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