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The Monthly Review : Les “stories” du mois de février

il y a un an
Un an après

Un an après

Alors que l’Ukraine passe le cap du premier anniversaire de l’invasion russe, le président Biden, au cours d’une visite surprise à Kiev, a promis son soutien indéfectible. La volatilité des prix de l'énergie continue de figurer en haut de l’ordre du jour, et avec elle, la possibilité d'une inflation persistante. L'UE a annoncé une dixième série de sanctions, y compris sur les composants électroniques, afin de perturber les chaînes d'approvisionnement de l'industrie russe. Pendant ce temps, les supermajors de l’énergie ont déclaré des bénéfices faramineux, tout comme les entreprises des secteurs des matériaux et de l’exploitation minière, tout en avertissant qu’elles pourraient « ne plus jamais » atteindre de tels sommets. L’or, qui est traditionnellement un actif refuge sûr contre l’inflation et les conflits géopolitiques, a enregistré une forte demande.

Redoux hivernal

Redoux hivernal

Les données publiées ont été étonnamment solides en février. Aux États-Unis, les chiffres de l’emploi, des ventes au détail et de l’inflation sont ressortis supérieurs aux prévisions. La météo a été plus clémente dans la zone euro et les prix du gaz ont baissé. Ces conditions, auxquelles viennent s’ajouter la hausse de la demande et l’amélioration des chaînes d’approvisionnement, ont donné un coup de pouce aux attentes de croissance du PIB. Les banques centrales sont revenues sur le devant de la scène, en martelant leur mantra des « taux plus élevés plus longtemps ». Un retour à des hausses de 50 points de base était de plus en plus évoqué pour la prochaine réunion de la Réserve fédérale américaine. Il n’est peut-être pas surprenant de constater que c’est à ce moment-là que le dollar américain a récupéré une partie de ses pertes récentes.

Conséquences inattendues

Conséquences inattendues

Ford a annoncé une vague de licenciements massifs au sein de ses activités européennes. Les membres du personnel concernés sont principalement des concepteurs, des ingénieurs et des testeurs. Pourquoi maintenant ? Le géant de l’automobile s’est engagé à ne produire que des véhicules électriques (VE) en Europe d’ici 2030. Il semble que la conception des moteurs de VE soit moins compliquée que celle des moteurs à combustion interne. Une fois conçue, la technologie électrique est relativement plus facile à installer. Ford a promis que les avancées technologiques futures seront « fabriquées aux États-Unis ». Toujours dans le secteur des VE, les fonds indiciels possèdent désormais plus de titres Tesla que son fondateur Elon Musk, après les cessions massives de fonds que ce dernier a réalisées pour financer l’acquisition de Twitter.

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