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Octobre 2017 - La persistance d'une inflation basse

il y a 5 ans

L’inflation vient du latin «inflare» qui signifie enfler. Elle correspond à une hausse continue du niveau général des prix des biens et des services. Son retour n’est pas sans conséquence pour les agents économiques, mais sa quasi absence peut tout de même inquiéter…même les plus puissants. Ainsi, le 20 septembre dernier, la Présidente de la Fed, Janet Yallen, dont chaque prise de parole est analysée dans les moindres détails, a choisi le mot mystère pour qualifier la persistance d’une faible inflation. Au-delà de l’anecdote, il est vrai que la hausse des prix peine à atteindre les 2 % aux Etats-Unis et 1,5 % dans la zone euro en 2017. 

Evoluant dans un marché globalisé, il semble que les entreprises ont une capacité limitée à augmenter leurs prix. L’arrivée de nouveaux concurrents, des surcapacités dans certains pays émergents et l’effet des nouvelles technologies les obligent à innover sans cesse, mais sans pouvoir toujours répercuter ce coût dans leur tarif, sauf pour celles qui bénéficient du fameux «pricing power», comme la firme à la pomme par exemple. La persistance d’une inflation basse, voire quasi nulle est une énigme, et un défi lorsque l’on sait que la hausse des prix est censée être le baromètre de la politique menée par les banques centrales.

Depuis la crise financière de 2008, aux Etats-Unis comme dans la zone euro, l’inflation n’arrive pas à s’installer au-dessus de la cible de 2 %.

Les rares frémissements sont dûs au prix de l’énergie, mais ils restent très éphémères. Les salaires, eux, augmentent peu, très loin en tout cas des rythmes enregistrés avant la crise financière. Ce qui peut surprendre, c’est que l’économie est quasiment au plein-emploi aux Etats Unis et que cela devrait se traduire par une hausse plus significative des salaires. Selon la théorie de la courbe Phillips (relation empirique négative entre le taux de chômage et l'inflation), la Banque centrale américaine prévoit une hausse de l’inflation … mais qui tarde à venir!

Mais où est donc passée l’inflation? Les réponses divergent. Certains y voient le signe d’un écosystème de plus en plus digitalisé, où le commerce en ligne tire les prix vers le bas en permettant à l’internaute de tout comparer tout le temps. D’autres citent les comportements propres à des sociétés vieillissantes, plus promptes à thésauriser qu’à dépenser. D’autres évoquent plutôt le caractère caduc du mode de calcul et notamment la non pertinence du fameux panier de référence, qui n’aurait pas suffisamment évolué et intégré l’évolution des modes de consommation (par exemple : les abonnements téléphoniques ou télévisuels).

Ce qui est sûr, c’est que l’inflation est protéiforme et qu’elle peut très vite bousculer la hiérarchie des rendements des actifs financiers. Comme le disait Ernest Hemingway, « la première panacée pour une nation mal dirigée est l’inflation monétaire, la seconde est la guerre ». Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile.

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Alors que les températures estivales montaient en flèche dans l’hémisphère nord, le secrétaire général des Nations Unies a affirmé que le monde était entré dans l’« ère de l’ébullition mondiale ». L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déclaré en juin que la consommation de pétrole avait atteint 103 millions de barils par jour (mb/j); soit le chiffre le plus élevé jamais enregistré, rappelant ainsi que l’énergie était nécessaire pour la climatisation et le chauffage. 

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Le projet de loi sur l’énergie propre du président Biden, connu sous le nom de Loi sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act), a fêté son premier anniversaire. La législation, qui prévoit jusqu’à 369 milliards de dollars US d’allégements fiscaux et de subventions, a propulsé les États-Unis au rang de chef de file mondial des technologies vertes, en plus de faire progresser ses objectifs de zéro émission nette d’ici 2050. 

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