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Les nouvelles pépites de l’e-commmerce

il y a 2 ans
Le Salon One to One de Monaco, qui s'est clôturé le 28 octobre 2021, a été l'occasion de mettre en avant les tendances e-commerce renforcées par la pandémie. Zoom sur trois start-up françaises qui pourraient bien devenir indispensables aux marchands.

Lors du dernier Salon One to One de Monaco, qui vient de se clôturer, les acteurs de l'e-commerce ont pu échanger sur les thématiques du moment que sont la responsabilité sociale et environnementale (RSE), le paiement en plusieurs fois ou la personnalisation du parcours client. Des tendances sur lesquelles se sont positionnées trois jeunes pousses françaises.

Potions personnalise l'expérience client sans utiliser les cookies

Personnaliser le parcours client est devenu la norme chez les e-commerçants. Mais à quel prix ? « Cette personnalisation se fait souvent au mépris de la vie privée des internautes », souligne Vincent Gauche, cofondateur de Potions, une start-up qui propose des modules de personnalisation mais sans se baser sur les cookies - ces fichiers qui permettent de reconnaître un internaute sur un site et donc de récupérer certaines données personnelles.

Concrètement, Potions fournit aux e-commerçants un bout de code informatique à poser sur le site qui analyse les données de navigation et les enrichit. Tout cela en local, ce qui signifie qu'aucune donnée ne quitte le navigateur. D'après la start-up, sa solution permet d'augmenter entre 5 et 10 % le chiffre d'affaires d'un marchand dès le premier mois.

A ce jour, la jeune pousse compte une trentaine de clients. « Ce sont surtout des clients de taille petite et moyenne qui ont peu de ressources, pas de data scientists en interne et de petites équipes informatiques », précise Vincent Gauche qui va nouer un partenariat avec la plateforme de création de sites e-commerce Shopify afin de toucher plus de petits marchands.

Tut Tut se spécialise dans la livraison de proximité

La livraison est l'un des nerfs de la guerre du commerce. Encore plus depuis le début du Covid-19. Parmi la myriade d'acteurs sur le secteur, la jeune pousse Tut Tut tente de sortir son épingle du jeu. Sa spécialité ? Une plateforme de mise en relation entre des coursiers particuliers et des expéditeurs, qu'ils soient particuliers ou professionnels.

Lancée en avril 2021 à Avignon, elle s'est étendue à toute la France le 1er octobre. Les marchands peuvent envoyer des colis de toutes tailles et dans un rayon de 30 kilomètres. Le client final peut, de son côté, être livré en deux heures ou sur un créneau de deux heures planifié. Côté coursier, il est limité à 500 euros par mois pour éviter d'« ubériser » la profession, d'après le fondateur, Vincent Chabbert.

La plateforme est gratuite, les marchands paient les livraisons et récupèrent un pourcentage sur la course. Quelques grandes enseignes utilisent la solution, comme Decathlon, Auchan ou encore JouéClub. La start-up a bouclé une levée de 850.000 euros.

Faume diffuse la seconde main chez les marques traditionnelles

Sur le marché très tendance de la seconde main. Les marques de prêt-à-porter sont de plus en plus nombreuses à proposer de récupérer les produits déjà portés par leurs clients. Pour ce faire, elles peuvent passer par des prestataires comme Faume. Créée début 2020, cette start-up parisienne accompagne déjà une vingtaine de marques comme Aigle, The Kooples ou encore Sandro.

Elle leur crée un site d'e-commerce dédié qui permet au consommateur de retourner gratuitement son produit contre un bon d'achat. Le paquet est ensuite envoyé dans un entrepôt partenaire de Faume qui passe par un contrôle de qualité (raccommodage, repassage…). Si tout est en ordre, il est rapidement remis sur le site de seconde main de la marque. Le prix de revente est fixé par un outil développé par Faume.

La jeune pousse facture à la marque des frais de mise en place compris entre 15.000 et 30.000 euros et une commission de revente sur le produit entre 20 et 30 %. Elle ne se fait en revanche pas de marge sur le reconditionnement du produit, qui coûte entre 6,90 et 19,90 euros.

Tous les marchands ne peuvent pas recourir à Faume. « On ne peut pas travailler avec des marques d'entrée de gamme car il faut que l'article ait une valeur d'au moins 80 euros », précise Aymeric Déchin, cofondateur de la start-up, qui compte s'attaquer prochainement à d'autres secteurs comme la joaillerie.

Author : Les Echos

© Les Echos Publishing - Base éditoriale - 2021

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