You are using an outdated browser. Please upgrade your browser to improve your experience.
Article | 02 décembre 2021 | Actualités
QUICK LOOK
Les marchés
-0,8%S&P 500 |
-4,4%EURO STOXX 50 |
-2,5%FTSE 100 |
-1,6%CAC 40 |
-3,8%DAX 30 |
-3,9%BEL 20 |
-4,0%FTSE MIB |
-8,3%IBEX 35 |
-3,6%TOPIX |
Source : Bloomberg 30.11.2021 |
Les VE distancent leurs concurrents
Dans le sillage de Tesla, dont la valorisation a dépassé 1 000 milliards de dollars US pour la première fois, le cours de l’action de Rivian a doublé peu de temps après ses débuts sur le Nasdaq. L’entreprise, soutenue par Amazon et Ford, envisage de construire des SUV et des pickups électriques. Elle affiche actuellement une valorisation supérieure à celle de VW, qui fabrique 9 millions de voitures par an et dégage un bénéfice proche de 10 milliards d’euros (11,2 milliards de dollars US). En revanche, les ventes de Rivian sont encore loin d’être mirobolantes, même si l’entreprise est en activité depuis 2009. De son côté, Elon Musk a vendu 10 % de ses parts dans Tesla après avoir sondé ses abonnés Twitter.
Action contre inaction
Après avoir préparé le marché pendant des mois, la Réserve fédérale américaine (Fed) a confirmé la réduction de son programme d’achats d’obligations d’urgence. Les achats mensuels vont être réduits progressivement avant d’être supprimés d’ici l’été 2022. Toutefois, certains gouverneurs de la Fed ont suggéré que le rythme devrait être accéléré pour permettre un relèvement des taux ou une reprise des hausses de taux d’intérêt. De son côté, la Banque d’Angleterre a maintenu le statu quo, après avoir laissé présager une hausse des taux en novembre, en préférant attendre une stabilisation des marchés de l’emploi après la pandémie. La Banque centrale européenne a quant à elle continué de soutenir que les taux n’allaient pas être relevés tout au long de 2022.
Flambée des prix de l’énergie
Les prix du gaz ont de nouveau bondi en Europe, pour atteindre 100 euros le mégawatt-heure, alors même que l’Allemagne a suspendu la certification du gazoduc Nord Stream 2. Par comparaison, il s’élevait à 64 euros une semaine avant. Le prix du pétrole s’est quant à lui stabilisé autour de 80 dollars US le baril, dans l’attente d’un prélèvement sur la Réserve stratégique de pétrole américaine. Finalement, les 50 millions de barils prélevés, soit environ la moitié de la quantité journalière utilisée dans le monde entier, n’ont pas suffi à endiguer la flambée, et le prix du pétrole a une nouvelle fois rebondi, incitant le président Joe Biden à qualifier cette hausse de menace pesant sur la reprise mondiale, l’inflation ne se révélant au final pas si temporaire.